Palmer luckey (Oculus) s'exprime sur le PS VR de Sony : "nous ne visons pas le même marché"

A l'occasion du CES 2016, Palmer Luckey s'est exprimé dans les colonnes de nos confrères International Business Times à propos du PS VR de Sony. Selon lui, le PS VR n'est pas vraiment un concurrent car il ne vise pas le même marché que l'Oculus Rift.


"Je pense que peu de personnes, qui ont déjà une PS4 et qui n'ont pas de PC Gamer, vont faire cet investissement d'environ 1.500 dollars pour l'Oculus Rift. Il s'agit vraiment d'un marché différent. Ils proposent la réalité virtuelle à un groupe de personnes différent qui, je pense, n'a jamais vraiment fait partie de notre marché. 

Il mérite également d'être souligné que leur casque n'est pas aussi haut de gamme que le notre - il s'agit malgré tout d'un bon casque - et la PlayStation 4 est loin d'être aussi puissante que notre configuration recommandée de l'Oculus Rift sur PC. "

Toujours dans le cadre de la comparaison, le fondateur d'Oculus nous rappelle que Sony travaillait déjà sur la réalité virtuelle bien avant de lancer la campagne sur Kirckstarter Oculus en 2012 tout en nous précisant que les deux entreprises se sont rencontrer pour partager leur connaissances et leurs analyses sur cette technologie:

"En fait, je savais que certaines personnes chez Sony travaillaient sur la réalité virtuelle avant même que je lance ma campagne Kickstarter (en 2012, ndlr). Nous les avons fait venir assez tôt pour leur montrer ce sur quoi nous travaillions et pour parler des standards de qualité minimum pour une bonne expérience de réalité virtuelle. Que faut-il pour créer quelque chose qui ne mettre pas les gens mal à l'aise et qui ne les dégoûtera pas de la réalité virtuelle ? 

Voilà la chose véritablement la plus importante, ne pas s'empoisonner la VR pour le futur, et je pense qu'ils (Sony, ndlr) l'ont compris. Ils comprennent également l'importance du contenu et ils ont travaillé dur pour s'assurer qu'il y ait beaucoup de jeux en réalité virtuelle. "

"A ce stade, le vrai combat n'est pas eux contre nous, mais nous tous contre le public pour le convaincre que la réalité virtuelle en vaut la peine"