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Publié le 20/01/2017 à 11:50

Zenimax voulait 15% des parts d'Oculus et les qualifiait de "gamins"

Le procès entre Zenimax et Oculus continue de nous surprendre avec de nouvelles révélations chaque jour. Jusque-là, Oculus semblait être dans une position plutôt embarrassante, mais comme toujours, il semblerait que tout n'est pas noir ou blanc.

Brendan Iribe vient de témoigner à la barre et ses révélations sont surprenantes. Pour commencer, Zenimax les ont menacés de stopper toute participation de John Carmack s'ils n'acceptaient pas de signer un contrat de partenariat, qui reviendrait à donner à Zenimax 15% des parts d'Oculus. Chose qu'Oculus a refusé, puisque leur proposition initiale était de 2%. Zenimax aurait rétorqué "qu'ils n'étaient que des gamins" et "qu'ils devaient travailler avec eux", sinon ils pouvaient dire adieu à l'aide de John Carmack.

La défense aurait aussi présenté des échanges par email montrant que l'équipe d'Oculus n'était pas toujours d'accord avec Carmack et ce dernier expliquait même parfois que le code d'Oculus pouvait être supérieur sur certains points. Selon elle, le code de Zenimax a totalement été abandonné à un moment donné puisqu'il n'était pas compatible avec le capteur construit par Oculus.

D'autres éléments accablants ont été montrés via des échanges entre Iribe, Todd Hollenshead, l'ancien président d'Id Software et Tim Willits, qui n'avaient émis aucune opposition quant à l'utilisation du software de Doom 3 et Rage. De plus, de nombreux employés d'Id Software auraient été "malheureux" depuis le rachat par Zenimax et plusieurs employés ont été embauchés par Oculus suite à une visite "innocente".

L'histoire est donc bien plus complexe qu'on aurait pu le croire, mais Zenimax a tenté de rétorquer en ramenant David Dobkin, un professeur de Princeton University qui aurait examiné le code d'Oculus pour le comparer à celui de Zenimax. Selon ce dernier, 7 élements clés seraient présents dans les deux codes, pouvant indiquer qu'il y a bien eu une copie. Le problème selon Oculus est qu'aucune copie directe n'a été trouvée et que les "trouvailles" de Dobkin sont ouvertes à l'interprétation.

Le procès est loin d'être terminé et on ne manquera pas de vous informer sur la suite des événements.
Publié par Chris
Staff ETR

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