Preview Warhammer : The Horus Heresy – Betrayal at Calth

Les fans de Warhammer n’ont pas été trop mal servis ces derniers temps avec quelques jeux plutôt bien finis. Disponible en Early Access, The Horus Herezy propose lui de jouer en VR à Warhammer 40 000. C’est ainsi que vous pourrez apprécier dans vos casques VR des Ultramarines et leur Bolter à taille réelle .
 

L ‘univers nous est proposé sous la forme d’un jeu de stratégie au tour par tour mais en vue à la première personne. Vous êtes un peu un fantôme ou tout du moins un chef d’escadrille sur le terrain avec un camouflage optique et une immunité totale et vous donnerez donc simplement les ordres. Un tutoriel qui n’est vraiment pas de trop prendra le temps de vous expliquer les différentes fonctions : sélection des unités, couvert, tirs en déplacement, un panel d’actions assez habituelles dans le genre.

Dès le tutoriel, on prend vraiment plaisir à voir ces imposantes armures d’Ultramarines sous notre nez, d’autant que l’on peut se déplacer librement sur le champ de bataille. On pourra donc profiter de n’importe quel angle de vue une fois la commande d’attaque d’une de nos troupes lancée. Les décors un peu en ruine sont plutôt propres avec des structures de bonne taille qui en imposent en VR. Les sons spacialisés des Bolters et autre armes ont un rendu correct mais ça s’arrêtera là. Une fois l’effet Wahou passé pour le fan, que reste-t-il vraiment ?
 

Déjà pas mal de petits soucis de physique, les mitrailleuses lourdes automatiques tirent au dessus des troupes, certains déplacements des Ultramarines se font aux travers des décors et vous pouvez d’ailleurs faire de même à coup de téléportation. C’est en Early Access, donc ça n’est pas un drame et il y aura tout le temps de mettre à jour ce genre de détails.

Les vrais soucis du titre proviennent littéralement du gameplay. Déjà, on ne comprend pas toujours pourquoi on peut déplacer 2 fois une même unité et parfois plus du tout, la vision de jeu en première personne n’est pas des plus perspicaces pour le type de jeu et enfin, même pour du tour par tour, c’est incroyablement mou du bide. A chaque action, les Ultramarines répètent inlassablement les mêmes phrases qui deviennent incroyablement redondantes. Sans variation dans les tirs, les bruits de Bolter finissent également par casser les oreilles. Et enfin, les commandes ne sont pas des plus intuitives et on finit par déplacer des troupes qu’on ne souhaitait pas bouger. 

 

Au final, j’ai fini par préférer jouer en mini-map par simplicité de fonctionnement et de visualisation stratégique. Et après une bonne heure de jeu, j’étais content d’avoir fini la partie de mode solo disponible pour le moment. Sachez qu’un mode multi-joueur en ligne est disponible et également un mode « Skirmich » où l’on peut poser les unités de son choix. Mais j’admets avoir littéralement survolé ces deux parties tant je n’en avais plus envie.

The Horus Herezy : Betrayal at Calth s’adresse pour le moment aux fans férus de la licence Warhammer 40 000 qui voudraient voir les personnages en vrai, sachant qu’il ne s’agit ici que des troupes de base. Pour les autres, ce jeu de stratégie est trop lent et avec trop peu à y faire pour y trouver du plaisir de jeu. Il a encore besoin de temps de développement, mais surtout de rendre bien plus dynamique sa formule tout en proposant une caméra aérienne indispensable au plaisir de jeu et à une bonne lecture de celui-ci.